Croire au merveilleux…Névrose infantile ?
Que non ! Audace existentielle, celle de l’authentique sagesse, commune aux très vieux maîtres et aux tout jeunes enfants. Le merveilleux peut entrer dans nos vies.
N’avons-nous pas tous connu des moments de grâce, où le hasard semble servir notre désir, où les rencontres fécondes s’enchaînent comme par magie, où l’inspiration nous est donnée au bon moment ?
Toute notre vie peut ressembler à ces moments.
La sagesse immémoriale des contes nous le rappelle : le potentiel de la vie excède infiniment nos représentations! La puissance des images, des mots, du symbolisme nous permettent d’accéder à un autre niveau de compréhension de nous même, de nos blocages et de nos solutions!
Un modèle infini ? Au-delà de la simple méthode de développement personnel, c’est une véritable expérimentation des mécanismes énergétiques de notre psyché.
En oeuvrant avec notre imaginaire nous entrons en résonance comme un diapason activé réveillant à distance un autre diapason. « Qu’as-tu fait de ton talent ? » (Matthieu, XXV : 14-30) n’est-ce pas aujourd’hui la question essentielle à se poser? Que de plus important que de le découvrir et de le vivre afin de l’offrir et de participer à cette création d’un monde nouveau régit par la paix, la joie, la tolérance, la bienveillance, bref l’AMOUR!
“Le Tout est Possible”, voilà la bien une expression qui nous fait passer pour de doux rêveurs…n’est-ce pas?
Et pourtant, si c’était là que résidait la clé de notre changement, changement de vie, de regard! Imaginons…
Si ce “tout est possible” nous offrait un chemin bien plus vaste que celui ou nous sommes actuellement, dans cette sensation de vivre dans un monde étriqué, fait de limitation nous éloignant de notre puissance créatrice! Imaginer que grâce à ces mondes des contes, des univers fantastiques et autres histoires contées depuis la nuit des temps et dans toutes les cultures, résidait là une clé de notre évolution.
Les contes, ce monde informationnel (la dimension astrale, quantique) où chaque question trouve sa réponse; en un mot, dans notre capacité à activer notre part féminine, enjeu présent dans la chevalerie (où le héros se lance en quête du Graal, un vase, LE réceptacle).
Et, bien avant cela, dans le mythe de Moïse recevant de Dieu la première feuille de route de l’humanité. Dimension collective « La voie des contes est particulièrement pertinente pour tous ceux qui ont à faire avec l’inspiration », précise JPD. Raison pour laquelle sans doute il a accompagné de nombreux artistes, notamment dans les moments difficiles, face à la panne d’inspiration.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.,il y a quelques années, Jean-Pascal Debailleul, l’homme qui consacre sa vie aux contes de fée, à découvert une nouvelle qualité, essentielle, au modèle du conte: sa dimension collective. « Comme le héros devenu roi se retourne et se dit: “Quel chemin parcouru!” j’ai réalisé que tout du long, quelque chose m’avait porté; que derrière ce modèle de croissance se tenait une formidable force d’évolution… la Vie même!
C’est cette dimension même de l’individuel au collectif que je trouve magnifique et magique!!! Encore une fois en oeuvrant sur nous même, sur nos guérisons que nous guérissons aussi le collectif!
