Le 5ème rêve…pour l'avenir de l'humanité!

La légende amérindienne du 5ème rêve raconte que les dauphins ont rêvé l’humanité et que c’est ainsi que l’humanité est apparue sur Terre.

Ce rêve prophétise que l’avenir de l’humanité sera la résultante du rêve que les humains sauront faire ensemble.

Dans un monde qui semble en panne de vision, voilà une expérience qui se doit d’être tentée.

Tous, nous aimerions mettre en oeuvre les changements nécessaires à la survie de l’humanité, tous, nous voulons penser notre avenir de façon plus imaginative, tous nous voulons de meilleures relations, avec moins de « politique » et plus de confiance, de transparence et d’amour. Tous nous souhaitons libérer les talents naturels et la joie de nos enfants, l’enthousiasme de nos familles de cœurs.
Tous nous voulons nous rapprocher de notre mission fondamentale, aller vers un monde meilleur en passant par le meilleur de nous-même.
Ah, si nous écoutions nos rêves…

Une étude de la BBC à montré que le rêve préféré de leur jeune public était d’aller nager avec des dauphins sauvages. La symbolique du Dauphin est puissante, dans toutes les cultures il représente le sauveur, c’est lui qui sauve les naufragés et indique au bateau égaré le chemin du rivage.

Que les jeunes générations le ressentent et soient instinctivement attirées par les dauphins est un signe qui ne relève pas du hasard. Les enfants perçoivent-ils qu’ils auraient un message à nous transmettre pour assurer notre survie ?

Alors ce rêve, cette prophétie, voilà ce qu’elle nous raconte:

“Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien.
Son sommeil durait depuis l’éternité.
Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit, il fit un rêve.
En lui gonfla un immense désir…
Et il rêva de la lumière.
Ce fut le premier rêve. La toute première route.
Longtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase.
Quand finalement elle trouva, elle vit que c’était la transparence.
Et la transparence régna.
Mais voilà qu’à son tour, ayant exploré tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait imaginer, la transparence s’emplit du désir d’autre chose.
A son tour elle fit un rêve. Elle qui était si légère, elle rêva d’être lourde.
Alors apparut le caillou. Et ce fut le deuxième rêve. La deuxième route.
Longtemps, le caillou chercha son extase, son accomplissement.
Quand finalement il trouva, il vit que c’était le cristal.
Et le cristal régna.
Mais a son tour, ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verre, le cristal s’emplit du désir d’autre chose, qui le dépasserait.
A son tour, il se mit à rêver.
Lui qui était si solennel, si droit, si dur, il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité.
Alors apparut la fleur. Et ce fut le troisième rêve, la troisième route.
Longtemps, la fleur, ce sexe de parfum, chercha son accomplissement, son extase.
Quand enfin elle trouva, elle vit que c’était l’arbre.
Et l’arbre régna sur le monde.
Mais vous connaissez les arbres. On ne trouve pas plus rêveurs qu’eux (ne vous amusez pas à pénétrer une forêt qui fait un cauchemar).
L’arbre, à son tour, fit un rêve.
Lui qui était si ancré à la terre, il rêva de la parcourir librement, follement, de vagabonder au travers d’elle.
Alors apparut le ver de terre. Et ce fut le quatrième rêve. La quatrième route.
Longtemps, le ver de terre chercha son accomplissement, son extase. Dans sa quête, il prit à son tour la forme du porc-épic, de l’aigle, du puma, du serpent à sonnette.
Longtemps, il tâtonna.
Et puis un beau jour, dans une immense éclaboussure…
Au beau milieu de l’océan… un être étrange surgit, en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement, et ils virent que c’était la baleine !
Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde. Et tout aurait peut-être dû en rester là, car c’était très beau. Seulement voilà…
Après avoir chanté des lunes et des lunes, la baleine, à son tour, ne put s’empêcher de s’emplir d’un désir fou.
Elle qui vivait fondue dans le monde, elle rêva de s’en détacher.
Alors…!
Alors, brusquement nous sommes apparus, nous les hommes.
Car nous sommes le cinquième rêve, la cinquième route, en marche vers le cinquième accomplissement, la cinquième extase.

Faites très attention !

Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort.
Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un baobab.
Et dans tout ver de terre, se cache une baleine…”

Une histoire indienne de Swift Deer, Cherokee, extrait du livre “Le cinquième rêve” de Patrice Van Eersel Ed. Grasset 1993

Alors c’est pour cela qu’au sein de notre Mère la Terre l’humanité est née ?
Alors c’est pour cela que dans le ventre de notre mère, toute cette histoire se poursuit ?
Alors nous sommes tous, tout à la fois lumière, transparence, douceur, tendresse, force…
Comme tous les êtres qui vivent à nos côtés, sur Terre, nous sommes tous reliés dans ce Grand Rêve ?